IFIC Formations

Travailler, un droit à reconquérir

Et si la vraie fête du Travail, c’était la liberté de choisir ?
Nous nous risquons à travailler en écrivant cet article aujourd'hui... 1 er mai ! Alors que la France célèbre la fête du Travail en imposant l'arrêt... du travail, la CPME monte au créneau contre ce qu'elle qualifie "d’absurdités réglementaires". Pourquoi un fast-food peut-il servir des burgers quand la boulangerie voisine, elle, risque l’amende pour avoir osé pétrir du pain ? Pourquoi tolérer les vendeurs à la sauvette de muguet tout en menaçant les fleuristes en règle ? Dans un paysage économique où chaque emploi local compte, ces incohérences paraissent d’un autre siècle.

Le 1er mai est en France, un jour férié obligatoirement chômé. Le jour de la fête du Travail, il est donc, sous peine de sanctions, interdit de travailler sauf pour les activités considérées comme « essentielles ».

Et cela aboutit à des situations kafkaïennes : un établissement de restauration rapide (fast food) pourra ouvrir tandis que son voisin boulanger qui s’aventurerait à faire travailler ses salariés encourt de lourdes amendes, en cas de contrôle.

Incohérences lunaires

Et que dire des fleuristes et des jardineries qui bénéficiaient, jusqu’à présent, d’une forme de tolérance, qui semble aujourd’hui remise en cause alors que, dans le même temps, la vente à la sauvette du muguet prospère en toute impunité, hors de tout cadre fiscal et social ?

Ces incohérences pénalisent les entreprises de proximité, celles qui créent de l’emploi et font vivre nos centres-villes.

Appel au “bon sens”

La CPME, première organisation patronale française et ses délégations en Auvergne, demande une réforme de bon sens : permettre à ceux qui le souhaitent de travailler le 1er mai, dès lors qu’un accord d’entreprise ou de branche le prévoit – comme c’est déjà le cas pour les autres jours fériés.

La rédaction