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Être cheffe et prendre son vendredi, c’est possible

Plus encore, c’est faire le pari et la démonstration que la performance ne passe pas par l’épuisement.
Dans un monde professionnel où la semaine de quatre jours devient un mantra de bien-être pour les collaborateurs, pourquoi les cheffes et chefs d’entreprise continueraient-ils à s’imposer le marathon hebdomadaire sans pause ? Si le bien-être en entreprise est une valeur à défendre, elle ne s’applique pas qu’au bas de la pyramide. Le sommet aussi mérite un peu d’oxygène. "Cheffe, chef, prêts à prendre votre vendredi ?"

Non, ce n’est pas un mythe ni une hérésie managériale. Et oui, il est grand temps de briser ce tabou : un ou une dirigeante a aussi le droit de s’arrêter le vendredi. Pas pour fuir ses responsabilités, mais pour mieux les embrasser… dès le lundi.

Espace sans notifications

Libérer son vendredi, ou même une demi-journée, ce n’est pas abandonner le navire, c’est lâcher la barre pour mieux voir l’horizon. C’est offrir à son cerveau un espace sans notifications, sans réunions en cascade, sans urgences qui n’attendent que d’être oubliées. C’est le moment rêvé pour traiter ce dossier mis de côté depuis trois mois, relire enfin cette note stratégique ou, soyons fous… lire un livre.

La semaine des 4 jours

Les bienfaits de la semaine en quatre jours ne relèvent plus de l’utopie mais de l’efficacité prouvée. Meilleure concentration, plus grande productivité, baisse du stress et hausse de la motivation : les études se multiplient, et les résultats sont là. Pour les dirigeants aussi, ce format permet de sortir de la logique d’urgence permanente pour entrer dans une gestion plus stratégique et posée. Moins de temps ne signifie pas moins de travail, mais un recentrage sur l’essentiel, sans dispersion. Résultat : des décisions plus justes, un esprit plus disponible… et une vie un peu moins en apnée.

Chiche ?!

Madame la dirigeante, vous préparez la mise en place de la semaine des 4 jours dans votre entreprise ? Allez plus loin, pensez un peu à vous.

Non, être cheffe et prendre son vendredi n’est pas un caprice. C’est un acte de modernité. Un pied de nez bienvenu à la culture du burn-out chic. Et une belle manière de rappeler que la meilleure façon de diriger, c’est parfois… de décrocher.

La rédaction