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Enjeu de durabilité pour les stations de lavage

Un secteur en mutation écologique. Photo : Pexel
Avec près de 200 centres répartis sur le territoire, le département du Puy-de-Dôme témoigne du dynamisme d’un secteur parfois mal connu celui du lavage automobile. À l’échelle nationale, la filière représente un milliard d’euros de chiffre d’affaires et fait vivre 24 000 emplois, entre indépendants et franchisés. Longtemps cantonnés à une image de consommation excessive, les centres de lavage ont pourtant opéré une véritable mutation écologique.

Loin des clichés, leur impact sur la ressource en eau reste limité : 0,37 % de la consommation d’eau potable française. Il faut savoir que 95 % de l’eau utilisée est aujourd’hui récupérée, filtrée et restituée via les réseaux d’assainissement. À l’inverse, un lavage à domicile peut consommer jusqu’à 340 litres d’eau et polluer directement sols et nappes phréatiques.

Chaque lavage professionnel neutralise en moyenne 360 grammes de polluants, soit 58 000 tonnes captées par an à l’échelle nationale. Un rôle souvent méconnu, mais central dans la préservation de l’environnement.

Dans le Puy-de-Dôme, la CCI Clermont Auvergne Métropole accompagne activement les professionnels du secteur pour réduire leurs consommations, optimiser leurs installations et accéder aux aides publiques. Son action s’inscrit dans une logique de performance durable, conciliant compétitivité et responsabilité environnementale.

Dans un contexte de stress hydrique croissant, le lavage automobile encadré apparaît ainsi non comme un problème, mais comme un levier de transition écologique.

La rédaction