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Alternance : un levier de compétitivité encore sous-exploité

Former un jeune en alternance, c’est aussi anticiper les recrutements internes de l'entreprise. Photo : Pexel
Sept ans après la réforme de 2018, un constat s’impose : ce ne sont plus les jeunes qu’il faut convaincre, mais bien les entreprises. Pourtant, les bienfaits de l’alternance sont multiples. En formant un alternant, une entreprise transmet ses savoir-faire, initie aux codes internes, et capitalise sur un potentiel futur salarié déjà adapté à sa culture et à ses enjeux.

Intégrer un alternant, c’est aussi faire entrer un regard neuf dans l’équipe, dynamiser les pratiques et répondre à un besoin immédiat de renfort opérationnel. Former un jeune, c’est aussi former l’avenir de son entreprise. Dans un marché du travail en tension, l’alternance demeure une réponse concrète et efficace.

Il y a toujours des aides

L’État continue d’accompagner massivement les employeurs. Depuis le 24 février 2025, l’aide unique s’élève à 5 000 € pour les entreprises de moins de 250 salariés (6 000 € si l’alternant est reconnu travailleur handicapé). L’aide exceptionnelle, reconduite jusqu’au 31 décembre 2025, atteint 5 000 € pour les TPE/PME, 2 000 € pour les grandes entreprises, et jusqu’à 6 000 € en cas de handicap. En parallèle, les salaires des alternants ont été revalorisés : un jeune de 21 à 25 ans perçoit désormais 1 099 € en 2ᵉ année (61 % du SMIC) et 1 405 € en 3ᵉ année (78 % du SMIC).

L’engagement du CFA

Pour sécuriser le parcours, les CFA comme IFIC, jouent un rôle-clé. Ils accompagnent à la fois les alternants et les entreprises, de la signature du contrat à la gestion des imprévus. Suivi pédagogique, accompagnement RH, conseil sur les aides : les CFA sont des partenaires de proximité, réactifs et engagés dans la réussite de chacun.

Anticiper ses recrutements

Former un jeune en alternance, c’est aussi anticiper ses recrutements en s’assurant de transmettre ses méthodes, sa culture d’entreprise et ses valeurs. C’est construire une relation de confiance sur le long terme, favoriser la montée en compétences progressive, et réduire considérablement les coûts liés à l’intégration ou à une mauvaise embauche. L’entreprise gagne en fidélisation, diminue le turnover, et s’assure un collaborateur déjà formé, engagé et opérationnel. Un pari gagnant-gagnant, durable et stratégique.

La rédaction